Edito Février – Pour ou contre « LE ZAPPING » paroissial

Pendant des siècles, on a vécu a  l’ombre du clocher de son village. La mobilité de la population (ski-vacances…) et le manque de prêtre remet cette appartenance en question)

Un chrétien fait toujours partie d’une paroisse, c’est une question d’appartenance : si on ne peut dire de quelle communauté on fait partie, on n’existe  pas, car on n’existe pas tout seul.

La paroisse est le carrefour où des croyants et des groupes divers, différents, se rencontrent, ce qui empêche de s’enfermer dans   l’individualisme.

Le Christ est le point de référence et non tel prêtre ou tel chrétien même génial. On ne se lie pas à telle personne mais au peuple de Dieu.

La paroisse est d’abord une communauté et non un territoire. Elle ne se définit pas comme un découpage administratif mais comme une communion, une communauté d’Église

Ainsi si on zappe la paroisse, elle se voit mutilé d’un de ses membres, puisque celui et/ou celle qui « papillonne » se coupe d’une communauté fraternelle et évite ainsi de s’engager.

Si je prends une bassine remplie d’eau et que j’enlève un verre, cela ne fait pas un trou mais c’est tout le niveau qui baisse. Si j’ajoute un verre d’eau, cela ne fait pas une bosse, mais c’est tout le niveau qui monte. Il en est ainsi d’une communauté.

Les chrétiens sont comme les charbons de bois : rassemblés ils brûlent, séparés ils s’éteignent.

Abbé Gérard Rey

 

Alors, pour faire grandir la paroisse, rejoignez le dimanche en paroisse à l’Isle en Dodon le 17 février à partir de 11h pour la messe, puis déjeuner partagé et temps de formation.

Le curé