Le mois dernier, notre évêque a effectué une visite pastorale en trois fois deux jours pour honorer le plus possible d’aspects humains et spirituels de l’ensemble paroissial si étendu des Coteaux. La célébration de clôture à ND-de-St-Bernard, à l’intention toute particulière de fr. Pierre, a été un moment de communion où Mgr Le Gall a insisté sur la soif de la Parole de Dieu à laisser jaillir, en lien avec l’émerveillement de la Samaritaine.
Avant le bilan qu’il viendra nous présenter dans quelques semaines, il a invité les prêtres à faire découvrir la lettre qu’il a adressée pour cette année à tout le diocèse :
Sur le chemin qu’il parcourt à nos côtés, Jésus nous adresse de nombreuses invitations empreintes de sérénité et d’éternité mais aussi de sévères avertissements : « malheur à vous », « la porte est étroite », … à comprendre comme des appels à la vigilance : il nous faut jeter des ponts et non dresser des murs, ouvrir des portes à la suite des portes saintes que le pape nous a invité à franchir pendant l’année de la Miséricorde. Quels fruits en voyons-nous déjà ?
Jésus monte résolument vers Jérusalem, symbole du ciel ; les foules des évangiles le suivent. Nous sommes invités tant à entrer nous-mêmes dans ce grand cortège qu’à y entraîner beaucoup d’autres. Notre pasteur nous demande d’être déterminés à mettre en œuvre notre vocation et mission de chrétiens, à entreprendre cette ascension avec Jésus. Sommes-nous prêts à continuer ? à rester éveillés ? à préparer l’avenir ? Jésus nous a prévenu des risques et du courage nécessaire. Mais si nous cultivons notre attachement à Jésus, nous ne craignons rien. Les apôtres ont vacillé pendant la Passion de leur maître et ami ; Judas mis à part ils ne se sont pourtant pas effondrés grâce à leur attachement à Lui plus solide que tout.
Comment allons-nous en Eglise diocésaine gravir cette route avec Jésus ? En voici les jalons : en communautés de disciples missionnaires, cultivant à la fois la proximité (en nous faisant prochains de nos frères) et l’âme diocésaine, nous laissant guider par des pasteurs attachés à l’unité, appelant sans cesse la Miséricorde pour faire grandir cette unité qui se trouve à la racine de toute œuvre de l’Esprit.
Les « cantiques des montées » ou « psaumes graduels » (119-133 dans la liturgie ou 120-134 dans la Bible) rythmaient les pèlerinages antiques à Jérusalem et l’escalade des marches du Temple. Ils sont de très belles et utiles parures pour notre ascension. Bien que très anciens, ils sont aussi tissés de notre actualité, car leur fil d’or est la paix dans un contexte de guerre et d’oppression, enracinés dans la foi comme dans les valeurs familiales ancestrales.
L’intégralité de la lettre (6 pages) se trouve sur le site diocésain. Je peux aussi vous la transmettre (pere.patrice@laposte.net
Patrice