JÉSUS-CHRIST EST RESSUSCITÉ, POUR NOTRE LIBERTÉ !
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Il est d’actualité d’entendre parler de libertés individuelles et collectives depuis quelque temps ; les mesures de confinement et de gestes barrières nous amènent à prendre davantage conscience de nos droits et devoirs à ce sujet : Liberté, Égalité, Fraternité, est la devise de notre République laïque qui met au centre la liberté de conscience ; cette liberté, fondement de la modernité, est souvent mal comprise, tant il est vrai qu’il n’y a pas de véritable liberté sans connaissance ; c’est pour ça qu’on va à l’école, pour connaître ; connaître le monde dans lequel nous vivons, connaître le vivre ensemble nécessaire à tout pays pour vivre en harmonie les uns avec les autres ; connaître les différents horizons de la connaissance pour un jour, si possible, choisir un travail en adéquation avec nos qualités.
Connaître Jésus-Christ, et son Église, voilà notre engagement de chrétien catholique ; connaître vraiment, avec la passion du cœur et la raison de l’esprit ; parce que nous avons une mission : « Nous sommes le peuple qui appartient à Dieu ; nous sommes chargés d’annoncer les merveilles de celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, alléluia ». C’était l’antienne de communion à la messe de ce jeudi de l’octave de Pâques.
Annoncer le Christ et son Église, c’est oser dire ce que ça change – a changé – dans ma vie de tous les jours ; c’est argumenter sa foi avec la passion du cœur, en affirmant la liberté que nous donne le Christ quand on lui fait don de notre confiance ; cette liberté qui n’est pas la liberté de conscience mais la liberté d’aimer ; aimer rend libre, et heureux ; aimer le Christ et son Église rend libre, et heureux.
Aussi devons-nous – comme un commandement d’amour – parler de l’Église autour de nous ; notamment avec nos proches qui s’en sont éloignés (nous avons tous des cas dans nos familles) ; ce sont les premières périphéries ; leurs dire, comme à d’autres, qu’ils ne peuvent pas dire qu’ils ne croient pas s’ils n’ont pas connaissance véritablement du Christ ; s’ils n’ont pas lu les évangiles ; s’ils n’ont pas expérimenté l’Église, ses sacrements. Dire que faire baptiser ses enfants, les envoyer au caté, leur faire faire leur première communion et confirmation, sont des actes qui rendront leurs enfants libres à l’âge adulte, parce qu’ils auront la connaissance de l’esprit et du cœur nécessaire pour faire des choix libres ; et qu’il n’y a pas d’éducation objective puisque nous sommes tous des personnes humaines, des sujets, qui agissons avec notre subjectivité. Et dire que le mariage, c’est faire le pari pour la vie, pour toujours, pour l’éternité…
De nouvelles mesures de « confinement » viennent d’être prises dans notre pays ; cela ne change pas grand-chose pour nous ; nous pouvons continuer – librement – à célébrer les sacrements du Christ dans nos églises ; nous somme habitués depuis mai dernier à nous adapter aux mesures sanitaires, que ce soit les gestes barrières ou la distanciation sociale. La nouveauté réside dans l’attestation de déplacement à remplir (case 6) pour se déplacer dans nos églises se situant à plus de 10 kilomètres de notre lieu d’habitation (notre paroisse fait 628,92 km2…) ; sinon une attestation de domicile suffit.
Au nom de tous les paroissiens (je n’ai eu que de bons échos à Aurignac, L’Isle et Boulogne), un grand merci à Monseigneur Philippe Curbelié pour sa présence parmi nous pendant ce Triduum Pascal : revenez quand vous voulez…
Au fait vous savez la nouvelle ? Jésus est ressuscité, il est vraiment le Ressuscité !
Bon temps pascal jusqu’à la Pentecôte, dans la prudence et la confiance.
P. Thierry